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CYCLE DU TERRITOIRE (2013-2015)

Acousmatique

Cycle de trois pièces composé lors de mes études en maîtrise et dédié à la québécité. 

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Comment dire un fleuve qu'on ne navigue plus ? (2015)

Une humble réalité d’un fleuve inconnu, à peine nommé, inédit, d’un peuple vaguement méprisé par lui-même ou, du moins, par celui qui préfère l’écriture des autres aux rivages des siens.

 

- Pierre Perrault

Plusieurs artistes québécois ont fait du fleuve Saint-Laurent – majestueux cours d’eau à qui nous devons la majeure partie de notre histoire, tant sociale que géographique – un enjeu majeur dans leurs esthétiques. Cette pièce s’attarde au plus grand amoureux de la Rivière qui marche que le Québec a connu : le poète et cinéaste Pierre Perrault. Utilisant des bribes de ses derniers écrits avant sa mort – cris du cœur face à l’industrialisation et au désintéressement citoyen et politique envers le fleuve –  cette pièce se veut un hommage non seulement à Perrault, mais plus particulièrement à ce dénominateur commun de tous les québécois : le Saint-Laurent.

Comment dire un fleuve qu'on ne navigue plus ? - Guillaume Côté
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La gerçure des alentours (2014)

Principalement construite à partir de synthèse sonore et se basant sur la représentation péjorative du sonore dans les oeuvres littéraires abordant le Nord –  concept principalement développé et mis en lumière par le chercheur Daniel Chartier –  cette deuxième pièce d'un cycle dédiée à la thématique nordique et au territoire québécois s'approprie les grandes lignes de cette pensée - le son comme présence d’autrui, agression, le son terne, sourd - et tente, à travers les écrits de Marie Uguay, d'y instaurer une sensibilité humaine dans la poétique austère que souligne l'imaginaire du Nord.

 

Merci à Markita Boies pour la narration ainsi qu’à Stephan Kovacs pour l'utilisation des écrits de Marie Uguay (Poèmes, Éditions du Boréal).

La gerçure des alentours - Guillaume Côté
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Disponible sous la compilation de la Communauté Électroacousitque Canadienne -  Cache 2014

Il n'y a que blanc (2013)

Représentation abstraite — majoritairement issue de synthèse sonore — d’un trait important de la québécité : la nordicité. Première pièce d’un cycle de trois dédié à cette thématique, le discours musical de celle-ci est centré sur la dynamique d’aplanissement des strates visuelles amenée par le blanc hivernal.

“D’abord, ce furent les arbres, et puis les ponts qui s’évanouirent, et puis ce fut la route elle-même qui disparut sous la glace. Après, le ciel bascula sous la neige, et je me suis perdu.”

- Pierre Gobeil, Dessins et cartes du territoire.

Il n'y a que blanc - Guillaume Côté
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Disponible sous la compilation de la Communauté Électroacousitque Canadienne -  Cache 2013

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